Charles Corvisart

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Pour les autres membres de la famille, voir Jean-Nicolas Corvisart.

 Charles Corvisart
Charles Corvisart

Naissance
Saint-Cloud
Décès (à 81 ans)
Origine Français
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 1877 – 1919
Conflits Première Guerre mondiale
Faits d'armes Verdun 1917
Distinctions Grand officier de la Légion d'honneur
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Charles Pierre René Victor Scipion Corvisart (1857-1939) est un général français dont le nom est associé à la Première Guerre mondiale.

Biographie

Petit-neveu du médecin personnel de Napoléon Ier, Jean-Nicolas Corvisart, fils du baron François Rémy Lucien Corvisart (1824-1882), lui-même médecin du service de santé impérial, médecin ordinaire adjoint au Premier médecin de Napoléon III, Henri Conneau, en 1852, fait baron en 1867 par réversion du titre que portait son cousin, Charles Scipion Corvisart (1790-1866), neveu et fils adoptif de Jean-Nicolas Corvisart, après sa mort, et de Berthe Césarine des Romains. Charles Corvisart est né au Château de Saint-Cloud le . Il fut, avec le général Conneau, le compagnon de jeux du prince impérial.

Le , il entre à Saint-Cyr, dont il sort dans l'arme de la cavalerie.

En 1883, il épouse Marie Bigon de la Prévoterie avec qui il aura trois enfants.

De à , lieutenant-colonel et attaché militaire à la légation de Tokyo (Japon), il suit les opérations de la guerre russo-japonaise avec le capitaine Charles-Émile Bertin et apprend le japonais. C'est ainsi qu'il traduit et annote le Règlement du sur le service en campagne dans l'armée japonaise, suivi des prescriptions pour les manœuvres[1].

Puis il quitte l'Asie pour occuper son poste, tout en restant accrédité auprès de la légation de France en Corée jusqu'en . Le il est nommé colonel.

Le , il est nommé général de brigade. Il commande une brigade de dragons lorsque la guerre éclate.

Le , il est placé à la tête d'une brigade d'infanterie, puis, le suivant, à la tête de la 123e division. Le il est nommé au commandement du 16e corps d'armée. Le , il est promu grand officier de la Légion d'honneur. Sa citation précise que le il a « enlevé avec les troupes sous ses ordres, dans un élan magnifique, les deux croupes du Mort-Homme, la côte de l'Oie, le bois des Corbeaux, Cumières et Regnéville ».

Grades

Décorations

Décorations Françaises

Décorations Étrangère

Postes

  • 28/07/1911 : en disponibilité.
  • 19/08/1911 : inspecteur général du 5e arrondissement de gendarmerie.
  • 11/10/1911 : commandant de la brigade de cavalerie du 3e corps d'armée (= 3 brigade de cavalerie) et des subdivisions de région de Bernay et d'Évreux.
  • 01/10/1913 : commandant de la 11e brigade de dragons
  • 08/02/1915 : commandant de la 8e brigade d'infanterie
  • 14/06/1915 : commandant de la 123e division d'infanterie
  • 30/04/1917 : commandant du 16e corps d'armée
  • 26/08/1918 : en disponibilité.
  • 02/09/1918 : attaché militaire à l'ambassade de France à Londres et chef de la mission militaire française au Royaume-Uni (II).
  • 29/06/1919 : placé dans la section de réserve.
  • 31/10/1919 : replacé dans la section de réserve.

Notes

  1. Berger-Levrault, Paris, 1909
  2. Home of heroes en anglais.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • « Le général Corvisart », in Le Pays de France, no 204, , p. 3 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Marie Thiébaud, La présence française au Japon : du XVIe siècle à nos jours : histoire d'une séduction et d'une passion réciproques, Paris, L'Harmattan, coll. « Recherches asiatiques », , 477 p. (ISBN 978-2-296-05142-3, OCLC 259815763, lire en ligne), p. 229

Liens externes

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