Jacques-Corentin Royou

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Jacques-Corentin Royou
Biographie
Naissance

Quimper
Décès
(à 79 ans)
Paris[1]
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Historien, dramaturgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Thomas-Marie RoyouVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jacques-Corentin Royou, né le et mort le , est un historien et auteur dramatique français.

Biographie

Frère de Thomas-Marie Royou, dit l'abbé Royou, il naît à Quimper. D'abord journaliste comme son frère, il se fait ensuite avocat, et arrache à la mort plusieurs accusés sous le Directoire. Il participe avec son frère et Julien-Louis Geoffroy à la rédaction du journal royaliste L'Ami du roi, qui paraît du 1er juin 1790 à mai 1792[2].

Sous la Restauration il est censeur dramatique jusqu'en 1827[3] et pensionné : Royou présenta plusieurs de ses ouvrages à Louis XVIII, et M. de Corbière lui fit accorder une pension de 1,200 francs sur les fonds de secours destinés aux hommes de lettres.

Œuvres

Théâtre

  • trois tragédies : Phocion (1817) , Zénobie (1821) et La Mort de César (1825),
  • une comédie : Le Frondeur.

Ouvrages historiques

  • Précis de l'Histoire ancienne d'après Rollin, 1802,
  • Histoire du Bas-Empire, depuis Constantin jusqu'à la prise de Constantinople, en 1453, 4 tomes, 1803[4],
  • Histoire des empereurs romains, 1808,
  • Histoire romaine jusqu'à Auguste, 4 tomes, Paris, Lenormant, 1809,
  • Histoire de France depuis Pharamond, 1819.

Ce dernier ouvrage historique fut accusé de partialité, l'auteur s'y montrant à la fois le défenseur du pouvoir royal et l'adversaire de la puissance cléricale.

  • Développement des principales causes et des principaux événements de la révolution, précédé d'un choix des apophthegmes des anciens avec quelques notes, Paris, 1823, in-8°.

Notes et références

  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. Gilles Feyel, « Le coût de la presse quotidienne parisienne (1800-1844) », Le Temps des médias, vol. 1,‎ , p. 9-21.
  3. Odile Krakovitch, « La peur d'un roi désacralisé : la censure des tragédies de Marie-Joseph Chénier sous la Restauration et la monarchie de Juillet », Parlement[s], Revue d'histoire politique,‎ , p. 81-94.
  4. (en) Dean Kostantaras, « Byzantine Turns in Modern Greek Thought and Historiography, 1767-1874 », The Historical Review / La Revue Historique, vol. 12,‎ 2015):, p. 163-198 (lire en ligne).

Bibliographie

  • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Jacques-Corentin Royou » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)

Liens externes

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