Théorème de Leibniz

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Le théorème de Leibniz en géométrie euclidienne s'énonce comme suit :

Soient dans le plan euclidien deux points A et B. On considère le lieu des points M tels que a AM2 + b BM2 = cste. Soit G le barycentre de (A, a) et (B, b). Alors le lieu, s'il est non vide, est un cercle de centre G.

Démonstration

On développe l'équation en introduisant G.

a A M 2 + b B M 2 = a ( A G + G M ) 2 + b ( B G + G M ) 2 = ( a A G 2 + b B G 2 ) + 2 ( a A G + b B G ) G M + ( a + b ) G M 2 = ( a A G 2 + b B G 2 ) + ( a + b ) G M 2 {\displaystyle aAM^{2}+bBM^{2}=a(AG+GM)^{2}+b(BG+GM)^{2}=(aAG^{2}+bBG^{2})+2(aAG+bBG)\cdot GM+(a+b)GM^{2}=(aAG^{2}+bBG^{2})+(a+b)GM^{2}}

L'égalité se réduit donc à (a+b)GM2 = cste, qui doit être positive.

Remarque : si a + b = 0, G est en quelque sorte rejeté à l'infini : le lieu est alors une droite du plan orthogonale à AB.

Le théorème se généralise aisément à un n-uplet de points.

Rapport avec l'analysis situs

Leibniz, dans sa Caractéristique géométrique, représente l'écriture du cercle de la manière suivante : ABC γ ABY qui peut se lire « ABC pareil que ABY ». Autrement dit, étant donnés trois points fixes de l'espace A, B, et C, quelle forme décrit l'ensemble des points Y qui gardent la même relation que C a avec A et B ? On peut traduire encore de cette manière : AC γ AY et BC γ BY (la relation de C à A est la même que de Y à A et la relation de C à B est la même que de Y à B — distances égales).

Notes et références

Annexes

v · m
Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716)
Philosophie
Principes :
Concepts :
Mathématiques
Théologie
Œuvres
Personnalités liées
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